Bunker de Kiev
Les souterrains de Kiev sont emplis d’histoire et de mystères
Ces dédales fortifiés, construits au temps de l’URSS étaient destinés à protéger les populations en cas de guerre nucléaire.
Situé sous la ville, ce bunker est l’un des plus grand. Abandonné en 1991, c’est une véritable ville souterraine ayant une capacité d’accueil de 400 000 personnes.
Sous surveillance militaire, il est néanmoins “accessible” de nuit à travers un enchevêtrement de conduit, et à l’aide de matériel d’infiltration.

Chacune des ailes du bunker est scellée par une porte blindée.


Très peu connu des explorateurs urbains, le site est bien conservé, et encore alimenté en électricité.
Les stocks sont presque intacts, masques à gaz et uniformes d’ouvriers occupent des étagères sur une centaine de mètre. Les boutons de manchette gravés d’une faucille et d’un marteau, nous plongent dans l’ère soviétique. Ces tenues seront celles de l’expédition à Tchernobyl.
Dans les stocks de pharmacie, des milliers de trousses de secours jonchent le sol, éventrées.Il manque à chacune une substance à avaler en cas d’exposition à des doses mortelles de radiation, elle est recherchée pour ses effets hallucinogènes et est très demandée sur le marché noir.
Chaque aile est autonome et peut vivre en autarcie pour une durée indéterminée.
Douches.
Axe principal d’une des ailes.
Générateur diesel.
Dans les salles de classe des tableaux sensibilisent aux risques d’une exposition aux radiations. Les protocoles de sécurité y sont détaillés.
Les masques à gaz filtrent l’air et empêchent les fines particules radioactives de se fixer dans les poumons.
Quartiers militaires.
Station de communication.
Salle de commandement du Bunker.
Salle de contrôle.
Serveurs informatiques.

Par Hit the Road
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